Le corps des pompiers professionnels de Liège a 200 ans.

Les incendies ont toujours été la hantise de l’humanité. Pour les circonscrire, les moyens ont différé selon les époques. Longtemps, à Liège, l’usage le plus courant a été de chercher à étouffer le feu. D’où le nom étouffeur de flammes donné à ceux qui combattent le feu. Les étouffeurs de flammes se recrutent essentiellement parmi les maçons, les ardoisiers et les charpentiers.

Vers le milieu du XVIème siècle, une ordonnance prescrit aux cinq quartiers de Liège – les vinâves – de s’équiper d’une trentaine de seaux en cuir bouilli, de crocs de fer, d’échelles et autres instruments. Le tout estampillé du sceau du perron liégeois et marqué de l’emblème du vinâve. En cas d’incendie dans un vinâve, il est interdit aux habitants des autres vinâves de se rendre là où il y a le feu.

Pour prévenir d’un incendie en ville, un service de guet est organisé du haut de la tour de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Lambert. Pendant que vous dormez, Messieurs, en pleine joie, / Je veille sur ma tour. Toute la nuit j’emploie / À prendre garde au feu, et je vois partout / Si le feu par hasard ne se prend pas chez vous.

En 1822, au temps où Liège se trouve être une ville du Royaume des Belgiques, elle se dote d’un corps de pompiers professionnels. Trente- cinq hommes pour une population avoisinant les cinquante mille habitants. Ils ont fière allure dans leurs uniformes de gala : casque de cuivre, habit bleu foncé à col rouge, pantalon large en drap bleu et guêtres de drap noir. 

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