Ce mardi 13 août, nous avons choisi d’assister à un spectacle forain : Bêtes de foire. Deux jours avant, nous étions allés voir du cirque ( Fidelis fortibus ) sous le Chapiteau du Parc de Sept heures. Cette même localisation étant annoncée mardi pour le spectacle que nous avions choisi, nous sommes retournés à cet endroit. Nous étions vingt minutes en avance. Pas de file cette fois et même peu de monde mais une grande amabilité à l’égard de plusieurs personnes âgées auxquelles des chaises furent apportées. Nous avons donc attendu en nous étonnant à huit meures moins cinq du fait que le public était si peu nombreux. Il nous fut répondu que le spectacle ne commençait qu’à 20 heures 30’. Nous avons montré la brochure du festival annonçant 20 heures pour Bêtes de foire. On nous annonça alors que sous le chapiteau Fidelis fortibus serait rejoué à 20 heures 30’ mais qu’il y avait à l’autre bout du Parc de Sept heures un autre chapiteau. Nous sommes repartis le moins lentement possible et sommes arrivés lorsqu’entraient les derniers spectateurs venus comme nous voir Elsa De Witte et Laurent Cabrol. Et cette fois, heureuse confirmation : la souriante gentillesse de l’accueil lors duquel deux places acceptables furent trouvées alors que d’assez nombreux spectateurs venus en chaises roulantes (au moins une demi-douzaine) avaient bénéficié des meilleurs emplacements envisageables.
On ne peut que se réjouir de telles attentions.
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Quant au spectacle forain qui nous fut présenté, de deux choses l’une : ou bien vous y réagissez d’emblée, ou bien vous ne vous sentez pas concernés. Si mon épouse a beaucoup ri et si elle applaudit volontiers, par contre comme mon voisin de gauche, je ne me suis pas du tout amusé. Nous n’avons guère souri qu’à l’égard de la nonchalance d’un petit chien dressé. Au moment où on a pu avoir la chance d’apprécier les meilleurs spectacles depuis le Bip de Marcel Marceau jusqu’aux acrobaties ou jongleries les plus étonnantes, notamment en Asie, ce qui nous a été présenté à Spa n’avait pas grand-chose pour soulever notre enthousiasme.
Nous espérons beaucoup des soirées de jeudi (le Para de David Van Reybrouck joué par Bruno Vanden Broecke ) et de samedi (les 60 ans d’histoire du Festival avec des personnalités telles que l’aristocrate syndicaliste Alexandre von Sivers…
Le Festival est devenu plus patchwork que jamais. Une sorte d’auberge espagnole. Ne serait-il pas temps de chercher un peu plus de cohérence?
Jean-Marie ROBERTI