Le sens des mots à la RTBF.be.

        Le changement de nom de la Radio-télévision belge de la communauté française (RTBF) en RTBF.be continue de susciter des vagues dans le petit monde politico-médiatique. Après le coup de sang des éditeurs, voici les interpellations prévues lors de la séance publique du Parlement de la Communauté française. A l’Hôtel de Ligne, ce mercredi 27 janvier, la ministre de l’Audiovisuel, la socialiste Fadila Laanan doit répondre à Veronique Salvi (cdH), à Richard Miller (MR) et Jean-Claude Defossé (Ecolo), un ancien de la Maison, un brin nostalgique.

         Aucun parlementaire PS ne s’est joint à ces interpellations. Sans doute, le groupe a-t-il eu vent d’un bruit qui court, au bord de la rumeur, quasi une information vérifiée et confirmée sur le sens à donner à ce « be » si controversé. La version officielle – dynamisation du plan multimédia – cache en réalité un hommage discret au vétéran d’une des dernières émissions à caractère service public. Le sigle « be » n’est rien d’autre que les initiales « Blattchen Edmond ». Oh, nom de dieu, c’est évident comme deux et deux font quatre !

        Confronté à l’un de ses XII travaux – concilier (un peu) service public et (beaucoup de) sous privés -, le Conseil d’Administration de la RTBF.be vient d’élaborer la « Charte de la Charcuterie ». Vont notamment échapper aux coupures publicitaires tous les films classés « art et essai » par le Centre national de la cinématographie de France.

 

2 commentaires sur “Le sens des mots à la RTBF.be.

  1. Vont notamment échapper aux coupures publicitaires tous les films classés « art et essai » par le Centre national de la cinématographie de France.

    Comme ce sont ceux qui vont n’amener qu’un nombre de téléspectateur se comptant sur les doigts d’un manchot, le sacrifice n’est pas énorme.

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