Les séances publiques du Conseil communal de Liège diffusées sur www.liege.be

     Innovation au Conseil communal de Liège. Dès ce lundi 29 janvier, à 18h30, la séance publique du Conseil communal est retransmise dans son intégralité sur le site officiel de la  Ville www.liege.be. Déjà, une expérience-pilote a eu lieu en 2013.

    Dorénavant, il n’est plus nécessaire de se rendre à la Violette pour suivre les débats communaux. C’est incontestablement un progrès qui rapproche citoyennes et citoyens de leurs mandataires élus. C’est le miracle d’Internet. Comme le note l’Académicien Michel Serres dans une communication sur les nouvelles technologies : la distance n’est plus seulement réduite, elle est abolie ; l’espace n’est plus seulement raccourci, il est annulé. Je suis simultanément – quel que soit l’endroit où je me trouve – en tout point du monde par le moyen de l’outil numérique qui tient dans ma main (http://academie-francaise.fr/actualites/communication-de-m-michel-serres-0).

    Ce lundi, 190 points sont inscrits à l’ordre du jour du Conseil communal mais seulement 88 le sont dans la séance publique, les autres sont traités lors de la séance à huis-clos. Le point 1 est l’acceptation de la démission de la conseillère Véronique De Keyzer (PS) et son remplacement par Anne Fievet (PS). Le point 88 est l’approbation des points portés à l’ordre du jour de l’Assemblée générale extraordinaire du 6 février 2018 de l’intercommunale « PUBLIFIN ».

  Les travaux du Conseil communal ont été préparés la semaine précédente par les commissions permanentes. Les prochaines dates retenues pour le premier semestre de 2018 sont les lundis 26 février, 26 mars, 30 avril, 28 mai et 25 juin.  

Crise sociale en Guyane : le journal local, France-Guyane, une tonalité différente de la presse hexagonale !

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     À 7 000 km de Paris, le département d’outre-mer de la Guyane connaît une crise sociale grave. La presse nationale et régionale française en rend compte, nos journaux en parlent. Mais pour se faire une religion, rien ne vaut mieux que de s’informer auprès du journal local France-Guyane (1). Les nouvelles technologies le permettent.

    L’image de la Guyane, en Europe occidentale a été, autrefois, les bagnes de Cayenne et, aujourd’hui, c’est Kourou et son centre spatial. La crise sociale grave nous offre une autre image. En feuilletant France-Guyane, l’accueil de la délégation interministérielle envoyé par Paris y est relaté. Cinq des 500 frères contre la délinquance dont Mickaël Mancée et Olivier Goudet président du collectif Tròp Violans – cagoulés – s’en viennent à la maison du préfet de Guyane dire au patron de la délégation, Jean-François Cordet nous voulons vous dire pourquoi nous ne voulons pas vous recevoir. Nous ne traiterons qu’avec un ministre. Ce face-à-face est sec et bref. Jean-François Cordet s’en explique à notre consœur Déborah Neuzi Nous sommes venus ici la main tendue, pour avoir un dialogue. On me demande une audience et je vois arriver des personnes qui ne montrent pas leur visages et profèrent quelque chose qui ressemblent à des menaces. C’est contre le sens de la République, qui veut un discours les yeux dans les yeux, avec la volonté de faire progresser les choses, ce que je n’ai pas ressenti ici.

     La veille, Ségolène Royal venue à Cayenne pour lancer l’Appel de la Guyane a vu les 500 frères contre la délinquance encagoulés s’inviter à la réunion de la Convention de Carthagène.  Les auteurs de cette intrusion la justifient : Pourquoi serait-ce à nous de ne pas mettre notre cagoule ? Les malfrats sévissent en cagoule et rien n’est fait. La cagoule, c’est notre emblème. Dès que nous serons en action, nous la mettrons. Nous voulons montrer les sentiments des victimes face aux agresseurs. Vendredi, lorsque nous sommes arrivés dans à l’auditorium de la CTG, il y a des gens qui ont eu peur, ils ont ressenti la douleur des victimes.  (…) Ceux qui n’ont jamais été séquestrés, ligotés, frappés, agressés pensent que cela ne peut arriver qu’aux autres. Ce sont aussi les premiers à critiquer la forme de nos actions. Nous sommes en état d’urgence en France, et les Guyanais ne sont pas protégés. C’est à l’État de nous protéger. Du coup, Ségolène Royal est rentrée à Paris bousculant son programme prévoyant l’inauguration à Saint-Georges du pont reliant la Guyane et le Brésil sur le fleuve Oyapock.

     La semaine du 20 au 26 est celle où il est, notamment, question des 500 frères. Quelle est l’origine du nom ? Réponse dans France-Guyane : Le nom des 500 Frères vient du film 300, de Zack Snyder, qui raconte la résistance de 300 soldats spartiates face à l’armée perse conduite par le roi Xerxès en personne. À Paris, la ministre des Outre-Mer, Êricka Bareigts, déclare ne se rendre en Guyane aussi longtemps qu’elle ne peut dialoguer avec les Guyanais les yeux dans les yeux.

     Le lundi 27 mars, grève générale  en Guyane. Paris s’attend à des incidents. France-Guyane titre, en deux couleurs, Ambiance solidaire. Dans le texte, il est écrit : un sentiment très fort d’appartenance et de solidarité se fait ressentir partout à Cayenne et ailleurs depuis de début du mouvement (…) la volonté d’avancer pour la Guyane est omniprésente. La bâtonnière Magali Robo-Cassildé déclare : les avocats sont prêts à apporter leur expertise pour ce qui est accordé et réalisé. Nous allons aider le collectif dans la compréhension juridique des protocoles avant les signatures. Il n’est pas question que l’on fasse avaler des couleuvres aux Guyanais après ce coup de force historique

     Paris annonce que d’ici la fin de la semaine, la ministre des Outre-Mer accompagné d’autres membres du gouvernement se rend en Guyane.

     France-Guyane relate minutieusement la première rencontre entre les deux ministres venus de Paris et les représentants des divers collectifs, des élus et la presse guyanaise, nul n’est encagoulé à l’intérieur de la Préfecture où les discussions ont lieu les yeux dans les yeux Extraits du journal local ; 11h30 : Les membres des collectifs qui ont quitté la réunion sont toujours devant la préfecture. Ils annoncent que si les médias ne sont toujours pas autorisés à assister aux débats dans la demi-heure, ils ouvriront les barrages pour permettre à la population de venir manifester devant la préfecture. (…) Après 45 minutes d’attente, Matthias Fekl et Ericka Bareigts arrivent enfin. Ils prennent tour à tour la parole mais le fond des discours est identique : les négociations ne peuvent se faire en présence des journalistes. « Aucune réunion ne s’est jamais tenue de cette manière, y compris en Guyane », insiste le ministre de l’Intérieur. (…) Les 500 Frères exigent aussi de la ministre des Outre-mer qu’elle présente des excuses aux Guyanais pour leur avoir manqué de respect. Après un discours d’introduction dans lequel elle rappelle l’urgence de trouver des solutions concrètes, Ericka Bareigts répond qu’elle ne s’excusera pas. Selon elle, il y a eu des « incompréhensions » 16 heures trente les représentants du collectif reviennent sur le balcon cette fois-ci accompagnés de la ministre des Outre-mer, Éricka Bareigts. Coup de théâtre. La ministre présente ses excuses en personne devant le peuple guyanais. Davy Rimane précisera, plus tard, qu’elle s’est excusée pour son comportement dans les médias nationaux. La foule crie de joie au moment des excuses de la ministre. La ministre dit également espérer que le débat sur l’égalité réelle se concrétise.

     Ce jeudi 6 avril, France-Guyane constate que l’intérêt médiatique s’estompe. Le journal local écrit Au lendemain de l’annonce de l’adoption du plan d’urgence pour la Guyane par le gouvernement, les quotidiens nationaux ont majoritairement relégué l’actualité du département en brève. Seuls Le Monde et L’Humanité continuent ce matin de proposer une large couverture au mouvement. Pourtant dans ce département à 7 000 km de Paris, la population demeure solidaire avec ses élus, ses collectifs. Le mouvement se durcit.

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Plateforme Deepwater Horizon ou plateforme Skynetblogs, toutes deux polluent…

Votre page Web en cinq minutes sans aucune connaissance technique proclame la pub de Skynet-Belgacom. La pub dit vrai.

 

Très gentiment, les techniciens ont même changé, en deux jours, la plateforme de Skynetblogs en vue de la rendre plus performante, plus attractive. La pub dit vrai tout en ayant la modestie de taire l’extraordinaire avancée de la langue française : Nous ne parlons plus de posts mais bien de notes 😉

 

La pub dit vrai en ne considérant pas connaissance technique le langage de Julie, la Madone de Skynetblogs expliquant à un blogeur comment agrandir la taille de la colonne centrale de son blog. C’est possible mais ça demande de rentrer quelque peu dans le code HTML du blog.
Suivez-moi…
Vous avez dans la configuration avancée accès au code HTML et à la fameuse feuille de styles (CSS) . C’est la feuille de styles que nous allons modifier pour donner une nouvelle apparence à votre blog. Pour y accéder, cliquez sur « Présentation » puis « Configuration avancée ».
1. Cliquez sur « Modifier le template » en face de « Feuille de styles ». A gauche, la feuille de styles de votre blog, à droite un champ ouvert pour apporter vos modifications
2. Repérez les styles #container, #left, #right, #center. Container est la « boîte » complète du blog ; Left et Right sont les 2 colonnes ; Center est le centre où sont publiées vos notes.
3. La taille (largeur) est définie dans chacun de ces styles par l’attribut « width: ».
Ainsi le width Container = width center + width left + width right. Vous suivez ? En d’autres termes, le total des width des colonnes de gauche et de droite, plus de la colonne centrale doit égaler le width (ou taille) total du blog.
Pour agrandir tout le blog, modifier le style « width: » dans container puis modifiez ou le width de letf, ou le width de right ou le width de center pour garder le total égal. Ainsi vous recopiez dans la zone à droite uniquement les modifications que vous souhaitez faire. Par exemple :
#container {
width: 1071px;
}
#center {
width: 716px;
}
indique que votre blog va passer en taille 1 071 pixel avec un espace central de 716 pixels. Maintenant, vous avez compris comment fonctionne les « largeurs » des colonnes du blog. Il se peut que vous ayez des tailles exprimées en % au lieu de tailles en px. C’est pareil !
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Merci Julie, merci la pub…

« Huis clos sur le Net ».

        En consultant uniquement Twitter et Facebook, est-on informé correctement et quelle est la nature de l’information reçue ? En vue de le savoir, les Radios Francophones Publiques (RFP, ex-CRPLF) ont invité cinq journalistes à se couper, une semaine, de toute autre source et de rédiger un journal d’information à partir de Twitter et Facebook.

        Selon Benjamin Muller (France Info) qui s’est entrainé à l’isolement, il a pu constater l’absence de nouvelles relatives à Haîti mais en revanche, des informations inconnues des médias ont déjà circulées sur Twitter. « Drôle de hiérarchie de l’info ».

        Selon Janic Tremblay (Radio Canada) : « Ces dernières années, les réseaux sociaux ont réellement modifié la façon de s’informer. Quelles informations y (re)trouve-t-on? Quel crédit leur donner? Je sais déjà que je trouverais sur Twitter plus d’informations que Facebook ».

        Nour-Eddine Zidane (France Inter) est un familier des réseaux sociaux : « Facebook, c’est pour les amis, alors que Twitter a un rôle d’alerte, car il faut toujours rester méfiant ».

        La RTBF.be participe à ce « Huis clos sur le Net » en la personne de Nicolas Willems lauréat, en 2002, de la bourse René-Payot attribué au meilleur jeune espoir du journalisme. Distinction qui lui a permis d’être accueilli dans l’ensemble des rédactions de la RFP. Les auditeurs vont retrouver, jusqu’au 5 février, l’animateur d’Intermédia sur la Première de la RTBF.be à 7h20, dans le journal de 8h, à 13h20 et entre 18h et 18h15.

        Ce « Huis clos sur le Net » est émis depuis un lieu tenu secret situé près de Sarlat, dans le Périgord Noir, en un gîte à la pierre ocre et au toit de lauzes. L’alimentation des cinq journalistes dont une femme Anne-Paule Martin de la radio suisse romande est prévue à base de produits locaux, foie gras, canard et autres délices périgourdins.

 

Pas si tranquille, « la révolution tranquille de l’info ».

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        Changement dans la presse belge ce matin: apparition de « La Meuse – Basse Meuse » et nouvelle présentation de « La Dernière Heure ». Mais des changements plus profonds se profilent; l’information continue à la télévision et sur internet auquel s’ajoute le développement du multimedia.

        Dans « Le Devoir », – un journal de référence montréalais – de ce lundi 17 novembre, notre confrère Paul Cauchon titre « Media – Tous sur le Web ! » Il présente les divers enjeux qui animeront du 5 au 7 décembre, à Québec, le congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) www.fpjq.org sur le thème « la révolution tranquille de l’info ».

        Paul Cauchon d’écrire : « Sur Internet, les journaux ne font pas que suivre les lecteurs. Ils suivent également l’argent. Le programme du congrès de la FPJQ de décembre cite une étude sur les dépenses publicitaires par médias aux États-Unis, dont les chiffres sont stupéfiants: selon le Jack Myers Media Business Report, les dépenses publicitaires étaient de 21,1 % dans les journaux en 2006, de 19,4 % en 2007 et elles seraient de seulement 13,2 % en 2010. À l’inverse, la part des dépenses de l’industrie publicitaire sur Internet, qui était de 7,9 % en 2006, atteindrait 14,2 % en 2010. À méditer ».

Les nouvelles technologies et les jeunes.

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        Les jeunes Britanniques préférent naviguer  sur le Net que regarder la Télé. Mieux, en France, « la génération digitale passe globalement 800 heures par an à l’école, 80 heures à discuter avec sa famille et 1 500 heures devant un écran ».

        Loin d’être un phénomène marginal, l’usage des nouvelles technologies est un enjeu de société primodial. Quelques chiffres français : 95% des 12-17 ans sont internautes, 95 % des 12-18 ans possédent leur propre téléphone mobile. Alors qu’ils ne représentent que 13 % de la population, les 16-24 ans constituent un tiers des internautes en France.

        « L’intérêt d’Internet est qu’il permet de vivre une « hypersocialisation » à domicile mais hors du cercle domestique, et favorise donc une séparation douce du reste de la famille » constate l’intéressant rapport d’information – n° 46 – du sénateur David Assouline www.senat.fr

        La rédaction de ce rapport s’appuye sur l’audition d’une quarantaine de personnalités qui vont de Pierre Bellanger, PDG de Skyrock à Serge Tisseron, psychiâtre et psychanalyste et autres Blandine Kriegel. Tous les aspects sont abordés notamment les scrupules et les réticences de l’école qui vit cette révolution numérique « comme une dépossession possible de sa mission (…) les jeunes semblent s’approprier plus facilement les nouveaux supports et leurs langages, en saisir les contenus et les potentialités plus rapidement que les enseignants. Pour ces derniers, cette nouvelle intrusion dans leur champ d’action est souvent vécue comme une concurrence forte et une menace pour leur autorité ».

        Le rapport fait état d’une enquête de l’académie de Paris sur nombre d’enfants d’âge scolaire éprouvant «  des difficultés d’endormissement ou se réveillent la nuit du fait de l’utilisation intensive des nouveaux médias. Ils prolongeraient le temps d’activité et la lumière des écrans d’ordinateur, plus forte que cette de la télévision déréglerait la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil et retarderait l’endormissement ». D’aucuns ont suggéré de repousser à neuf heures le début des cours au lycée.

        Le rapport Assouline estime : « le sentiment d’étonnement, voire de peur devant la révolution numérique, doit rapidement laisser la place à une réflexion constructive sur la place des nouveaux médias dans notre société et les bienfaits qu’ils sont susceptibles d’apporter ».