Ce dimanche 28 juin, le taux de participation au scrutin des élections municipales a été de 41% 60. Le taux d’abstention est donc de 58% 40 pour l’ensemble de pays. Localement, ces taux varient.
Ainsi, à Bordeaux (Gironde) sur 151 324 personnes inscrites sur les listes électorales, 93 322 (61% 67) se sont abstenues et 58 002 (38% 33) ont participé au scrutin. 545 (0% 36) ont voté blanc, 428 (0% 28) ont remis un bulletin nul et 57 029 (37% 69) ont exprimé leurs choix entre les trois listes en lice.
Ainsi, à Ferney-Voltaire (Ain) sur 3 798 personnes inscrites sur les listes électorales, 2 280 (60% 03) se sont abstenues et 1 518 (39% 97) ont participé au scrutin. 22 (0%58) ont voté blanc, 14 (0% 37) ont remis un bulletin nul et 1 482 (39% 02) ont exprimé leurs choix entre les trois listes en lice.
À Bordeaux, 65 sièges sont à pourvoir, trois listes se les disputent ; Union pour Bordeaux emmenée par le maire sortant, Nicolas Florian, Bordeaux respire conduite par l’écolo Pierre Humic et Bordeaux en luttes entraînée par l’ancien candidat à la présidentielle de 2017, Philippe Poitou. La liste Bordeaux respire obtient 26 509 suffrages (46% 48), la liste Union pour Bordeaux obtient 25 163 suffrages (44% 12) – soit un écart de 1 346 voix – et Bordeaux en luttes obtient 5 357 suffrages (9% 39). La dévolution des 65 sièges en accorde 48 (73% 85) à Bordeaux respire, 14 (21% 54) à Union pour Bordeaux et 3 (4% 61) Bordeaux en lutte.
À Ferney-Voltaire, 29 sièges sont à pourvoir, trois listes se les disputent ; Ferney-Voltaire Valeurs communes emmenée par le maire sortant, Daniel Raphoz, la Force de l’Union conduite par François Meylan et FERNEY EN GRAND entraînée par Jean-Loup Kastler. La liste Ferney-Voltaire Valeurs communes obtient 747 suffrages (50% 40), la liste FERNEY EN GRAND obtient 369 suffrages (24% 89) et la Force de l’Union obtient 366 suffrages (24% 69). La dévolution des 29 sièges en accorde 23 (79% 31) à Ferney-Voltaire Valeurs communes, 3 (10% 34) à FERNEY EN GRAND et 3 également à la Force par l’Union.
Si à Bordeaux, la droite qui depuis 1947 détenait le pouvoir dès le premier tour a perdu ce bastion le 28 juin 2020, un sort identique est survenu à Carmaux (Tarn) à la gauche socialiste. Depuis le 15 mai 1892 jour ou le mineur Jean-Baptiste Calvignac devient maire socialiste de cette ville, le mayorat a toujours été confié à un élu socialiste.
À Carmaux, 29 sièges sont à pourvoir, quatre listes se les disputent ; la liste Union de la gauche Pour Carmaux la Gauche rassemblée, sociale, écologique et solidaire emmenée par le maire socialiste sortant, Alain Espié, la liste Divers gauche Convergences citoyennes Un nouveau souffle pour Carmaux conduite par Jean-Louis Bousquet, la liste Rassemblement national Rassemblement pour Carmaux entraînée par Christian Legris et la liste Divers centre pilotée par Christian Feuillade.
À Carmaux (Tarn), sur 6 894 personnes inscrites sur les listes électorales, 3 738 (54% 22) se sont abstenues et 3 156 (45% 78) ont participé au scrutin. 51 (0% 74) ont voté blanc, 81 (1% 17) ont remis un bulletin nul et 3 024 (43% 86) ont exprimé leurs choix entre les quatre listes en lice.
La liste Convergences citoyennes Un nouveau souffle pour Carmaux obtient 1 483 suffrages (49% 04), la liste Union de la gauche Pour Carmaux la Gauche rassemblée, sociale, écologique et solidaire obtient 1 031suffrages (34% 09), la liste Rassemblement national Rassemblement pour Carmaux obtient 327 suffrages (10% 81) et la liste Divers centre obtient 183 suffrages (6% 05). La dévolution des 29 sièges en accorde 23 (79% 31) à Convergences citoyennes Un nouveau souffle pour Carmaux, 5 (17% 24) à Union de la gauche Pour Carmaux la Gauche rassemblée, sociale, écologique et solidaire, 1 à Rassemblement national Rassemblement pour Carmaux.
Enfin, dernier élément à retenir du second tour des municipales françaises, si Louis Aliot, un homme du premier cercle de Marine Le Pen, devient maire de Perpignan, une ville de plus de 100 000 habitants sans jamais afficher le logo du Rassemblement national, cette formation politique sort très amoindrie de ce scrutin. 1 438 sièges dans 463 communes en 2014 pour 840 sièges dans 258 communes en 2020. 205 communes perdues par le Rassemblement national soit une perte de 44% ! Et comme l’écrit Libération : « Symbole de ce gadin, la région lyonnaise où le RN ne compte aucun élu, ni à Lyon ni à la Métropole ».
gadin=chute en terme d’aviation, merci pour ce nouveau mot !
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