Raphaëlle Mattart, lauréate du Prix du Corps Consulaire de la Province de Liège.

Fondé en 2001 à l’initiative de Robert Dondelinger, professeur à l’Université de Liège et   consul honoraire du Grand-Duché de Luxembourg, le Prix du Corps consulaire de la Province de Liège en sera à sa vingtième édition l’année prochaine. L’objectif de ce Prix – richement doté (3000 €) – est de susciter et d’encourager, chez de jeunes étudiants diplômés, des vocations pour la vie diplomatique ou des carrières de recherches qui touchent à ce domaine.

Pour le 20ème Prix, attribué au cours de l’année académique 2019-2020, sont admis des travaux réalisés dans le courant des deux dernières années académiques. Toute information pratique sur le Prix est disponible à l’Université de Liège, Monique.Jacquemin@uliege.be.

Cette année, le Prix a été décerné au travail intitulé la culture entre concept et compétence. Son autrice, Raphaëlle Mattart (1), chercheuse doctorante, vise à savoir comment la culture est-elle perçue dans l’Union européenne depuis sa formalisation en tant que compétence d’appui dans le traité de Lisbonne ? Compétence d’appui, autrement dit l’Union européenne ne peut intervenir  que pour soutenir, coordonner ou compléter les actions des États qui maintiennent leurs compétences.

Au début de son travail, l’autrice aborde succinctement le parcours de la culture au travers des traités et des divers programmes mis en place lors de la construction européenne.  A cet égard, on remarque que la culture oscille aussi entre les aspects symbolique et économique. Il apparait que, nonobstant l’importance que l’on donne au premier dans les textes analysés, c’est bien le second qui a joué et joue toujours un rôle prépondérant dans la conceptualisation de la culture au sein de l’UE.

En principe, le traité de Lisbonne et l’agenda de 2007 changent la perception de la culture au sein de l’Union européenne. Et dans les faits ? Pour le savoir, Raphaëlle Mattart a interrogé des acteurs tant dans la sphère institutionnelle européenne que dans la sphère étatique ou opérationnelle. À l’issue de ces  entretiens, elle a constaté que la culture constitue un élément fondamental de la construction du projet de communauté au sens politique du terme. Dans cette configuration, nous soutenons que la culture est perçue comme un concept, une capacité d’action, un référentiel de construction de projet, se rapportant d’une part, dans son aspect plus économique à une certaine capacité d’action issue de la compétence d’appui, d’autre part, dans son aspect symbolique à un référentiel issu de la compétence transversale dissimulée.

  • La photo d’en-tête montre la lauréate Raphaëlle Mattart et sa maman, entourées du peintre Philippe Waxweiler et du journaliste professionnel Pierre André. Photo© Michel Houet – ULiège 2019

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