Ce 23 janvier, la Principauté de Liechtenstein commémore la date du 23 janvier 1719, jour où elle a été élevée au rang de Principauté impériale au sein du Saint-Empire romain germanique. Elle a acquis sa souveraineté en 1806 lors de la fondation de la Confédération du Rhin. Aujourd’hui, la population des onze communes du Liechtenstein organise à Vaduz, la capitale, une marche symbole de l’union du comté de Vaduz et du dominion Schellenberg en 1719. À l’époque, le prince Antoine-Florian de Liechtenstein devient le premier monarque de la nouvelle Principauté impériale. Antoine-Florian est le descendant d’une famille qui remonte au XIIème siècle.
Le fondateur des Amis du Liechtenstein en Wallonie, Charly Dodet dans son livre Pages d’histoire de la dynastie de Liechtenstein écrit : Des hommes qui ont construit un véritable empire. Les possessions de la famille de Liechtenstein en Bohême, Moravie, Basse Autriche et Silésie étaient dix fois plus grandes en superficie que la Principauté actuelle. Il y avait non seulement de vastes domaines agricoles et forestiers mais aussi 24 villes, 750 villages, 46 châteaux, 11 couvents, 164 fermes soit une population de 350.000 personnes. Tous ces biens ont été confisqués en 1918 et à la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux conflits armés auxquels – ironie du sort – la Principauté et ses souverains n’ont pourtant pas participé …En effet, depuis 1868, l’armée est supprimée dans la Principauté qui est restée neutre dans ces deux conflits.
D’une superficie de 160 kilomètres carrés, la Principauté a une population de 37810 habitants quasi équivalente à l’offre de 37453 emplois. C’est dire que ceux-ci se partagent avec une main-d’œuvre venue de Suisse ou d’Autriche. Le taux des navetteurs dépasse les 50%. Ces emplois sont répartis entre 4567 entreprises dont la plus connue dans le monde est Hilti spécialisée dans les outils destinés aux professionnels de la construction.
Principauté constitutionnelle parlementaire unitaire, le Liechtenstein a à sa tête le prince Hans-Adam II et un Régent, le prince-héritier Alois en charge des affaires courantes depuis 2004. Ils ne paient pas d’impôt. Dans un entretien au journal Le Temps, le prince Alois s’en explique : Il y a de bonnes raisons pour lesquelles nous ne payons pas d’impôts. A l’inverse d’autres dynasties monarchiques, nous finançons nous-mêmes les coûts de la monarchie. Or ils ne sont pas dérisoires. La libération de l’impôt ne vaut d’ailleurs que pour le prince et le prince héritier. Les autres membres de la famille sont soumis à l’impôt, ainsi que les entreprises princières. LGT est l’une des plus grandes sociétés de la principauté et compte parmi les plus importants contribuables.