L’Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège (ISoSL) va fêter ses dix d’existence en septembre prochain. Née de la fusion entre deux intercommunales l’IPAL (Intercommunale pour Personnes Agées de Liège et Environs) et le CHP (Centre Hospitalier Psychiatrique de Liège) fondées en 1993, l’ISoSL occupe à sa création 1638 ETP (équivalents temps plein) et met à disposition des patients et résidents 1645 lits spécialisés sur le territoire de l’arrondissement de Liège. En dix ans, l’ISoSL n’a cessé de croître répondant à de nouveaux besoins. Aujourd’hui, elle est passée à 2670 ETP (+63%) et 2570 lits (+56%).
À la qualité des soins et des prises en charge s’ajoute une dimension humaine remarquable, l’esprit ISoSL. Un mélange subtil d’empathie, de gentillesse, de courtoisie et d’autres qualités qui font que chacun.e se sente mieux. C’est un art de vivre.
Point commun, le journal d’entreprise participe également à cet art de vivre. Dans l’éditorial du numéro cinquante, le rédacteur en chef, Michel Vigand définit Point commun comme une sorte de presse micro-locale. Grâce à lui, l’agent d’un tel site n’est pas seul ; il est relié à d’autres, intégré à d’autres. Le journal d’entreprise, par ses articles, donne vie au site où se produit un événement et donne vie à ceux qui font l’actualité du moment en les reconnaissant pleinement comme acteurs de la vie de notre intercommunale. Ils ne sont pas seuls et le journal crée des liens entre les collègues (…). Il brise les barrières qui pourraient s’élever entre les gens qui travaillent sur nos nombreux sites distants parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. (…) je crois que Point commun est un élément essentiel de cohésion sociale au sein de l’ISoSL.
Pour preuves, au sommaire des derniers numéros, quatre pages sur le service HA qui gère tous les achats de l’ISoSL – du papier collant au matériel spécialisé, et ce pour tous les sites – avec un budget avoisinant les quinze millions d’euros. Les dix membres du service HA apprécient d’être installés au Petit-Bourgogne car gérer des marchés publics n’est pas une mince affaire ; vous devez être au calme et ces nouveaux locaux nous permettent d’être totalement focalisés sur notre boulot. Ou encore l’article intitulé Oli, l’homme aux 100.000 aiguilles qui relate comment le kiné Olivier Bertrand s’est spécialisé en acupuncture après trois ans de formation et deux stages en Chine finalisé par un examen théorique et pratique à l’Université de Shanghai. Ou encore l’article consacré à la cynothérapie qui intègre le chien dans le soin, il sert de lien entre le thérapeute et le patient. Une triangulation s’installe et permet de dynamiser les soins autrement. Ayant obtenu le soutien du Dr Bonhiver, médecin hygiéniste au sein de l’hôpital, Sébastien Gihoul a introduit la cynothérapie dans deux services mais dans un avenir proche, nous ouvrirons l’activité aux autres services du Petit-Bourgogne.