Dimanche dernier, le Liban a connu le renouvellement de son Parlement. Un événement car les précédentes élections remontent à juin 2009. Théoriquement élus pour un mandat de 4 ans, les 128 députés en ont prorogé la durée jusqu’en 2018.
En procédant à une radiographie du nouveau Parlement, on constate que si près de la moitié (63) sont des primoélus, il y a quelques fils de tel Joumblatt, Frangié, Gemayel, Khoury, Fatfat, Merhebi. Le député le plus jeune – 28 ans –, Sami Fatfat est fils de l’ancien ministre Ahmad Fatfat. Aucun nonagénaire au sein ce Parlement qui compte cinq octogénaires totalisant 413 ans.
Par rapport à l’ancienne Assemblée, la représentation féminine s’accroît de 50 %. De 4 députées, elles passent à 6 soit 4 % 69 du Parlement. On est loin de la parité. Quinze battus au scrutin de 2009 reviennent siéger. La plupart sur les bancs du Hezbollah. 77 voix préférentielles ont suffi au candidat arménien-orthodoxe de Zahlé pour conquérir son siège tandis que le député le mieux élu – Nabih Berry – en obtient 42137.