Un souvenir personnel vieux de plus d’un demi-siècle. Le dimanche 13 octobre 1963, en compagnie de Fred Gilissen, journaliste à Europe 1, nous descendions sur Paris en voiture. Aux infos de 9h : quelques centaines de personnes attendent boulevard Lannes de rendre hommage à Édith Piaf, puis au fil des heures, le nombre de personnes s’accroît. Dans la soirée, aux abords de la mortuaire, 67 boulevard Lannes, une foule de plusieurs milliers de personnes attend, le service d’ordre n’autorise qu’un passage rapide devant le cercueil. Tout un peuple pleure Piaf.
Aujourd’hui, plus d’un demi-siècle après sa mort, les chansons d’Édith sont encore populaires : La Vie en rose,Milord, La Foule, L’Accordéoniste, Mon manège à moi, Non, je ne regrette rien, L’Hymne à l’amour, Mon légionnaire, Mon Dieu, L’Homme à la moto, À quoi ça sert l’amour et tant d’autres. Son répertoire dépasse les trois cents chansons. Piaf, née le 19 décembre 1915, a inspiré des films dont La Môme avec Marion Cotillard – un César et un Oscar de la meilleure actrice – et des spectacles.
Le dernier en date Padam-Padam (1) est dû au verviétois Pierre Stembert qui en réalise un hommage à la vie, au talent de la chanteuse et aux compositeurs de ses chansons. La représentation de Padam-Padam repose sur une comédienne Pascale Bonnarens et une chanteuse Martine Dops, formée à cette discipline par la liégeoise Véronique Solhosse, lauréate du Reine Élisabeth en 2000.
Conçu pour s’adapter à tous les espaces, Padam-Padam trouve à l’Étuve une intimité rencontrée nulle part ailleurs. Les grands moments du spectacle sont renforcés par deux musiciens Louis Dops et Jordan Stoffels.
(1) Padam-Padam – Théâtre de l’Étuve, 12 rue de l’Étuve – vend. 30, sam. 31 octobre, vend. 6, sam. 7 novembre à 20h 15 – PAF 15€