Au pays du hérisson, le renard peut se révéler davantage dangereux qu’en Flandre… l’ANB s’en lave les mains !

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        Décidément, les Fourons ne s’intégreront jamais dans la Flandre. La dernière livraison du Foron – bimestriel de combat et d’information en donne un nouvel exemple. Alors qu’un renard gambadant dans la Flandre profonde ne court qu’un risque sur cent d’être porteur d’une échinococcose alvéolaire – une maladie -, un renard fouronnais court septante-cinq fois davantage de risque d’en être porteur. Or, cette maladie peut se transmettre à tout être humain et, dans certains cas, se révéler mortelle.

        L’Unité de  gestion cynégétique des Fourons – une ASBL francophone – a attiré l’attention de l’Agentschap voor natuur en bos (ANB) sur ce rapport de 1 à 75. L’agence flamande pour la nature et la forêt a estimé que cette différence n’était pas significative. Or, la contamination est susceptible de se produire à tout endroit où est passé le renard. Dès lors vu la carence de l’ANB en mesures préventives, il convient à chacun(e) d’être vigilant(e). Porter des gants de jardinage, se laver les mains, ne pas manger des fruits, des baies, des champignons des bois sont des conseils de bon aloi dans ce beau pays autrefois wallon.

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        Les renards flamandisés des Fourons vivent sur la rive droite de la Meuse. Cette barrière naturelle rend aléatoire les contacts avec les renards authentiquement flamands. En revanche, liberté totale est laissée aux renards wallons de la rive droite de gambader avec leurs congénères flamandisés des Fourons. Dès lors, ne convient-il pas d’appeler à la vigilance toutes les personnes de la Wallonie rive droite? Sourire