Combien de militant(e)s socialistes ont-ils été invité(e)s à l’élection du candidat unique à la présidence du PS ? Combien sont-elles(ils) allé(e)s voter ? Selon le communiqué officiel du premier parti de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un pourcentage plus important que lors de l’élection précédente. En 2014, le pourcentage dépasse 28% alors qu’en 2011, il n’a pas atteint 23%.
Mais 28% de 90.000 ou de 60.000 ? Selon les sources, le nombre varie. 90.000 est le nombre de militants cité par Elio Di Rupo dans un courrier adressé, fin octobre, aux camarades appelés aux urnes. Par rapport au nombre de militants en règle de cotisation en 2011, il y eu progression de plus de 10% pendant qu’il a exercé la charge de Premier ministre et confié les rênes du parti au Liégeois Thierry Giet puis au Carolorégien Paul Magnette.
Le service public de radio-télévision dans son JT de la mi-journée, le vendredi 20 novembre, a parlé de 60.000 votants. La RTBFbe n’est pas suspecte d’hostilité à l’égard du PS – elle est objective. Dans ce cas, il y a régression d’un quart de militants pendant qu’Elio Di Rupo exerce la charge de Premier ministre. En dépit de leurs efforts à faire valoir les mérites de la Primature, Giet et Magnette ne sont point parvenus à conserver la fidélité de vingt mille militants. Sur qui crier haro ? Sur le duo ou le primo…?
À la grosse louche – à défaut de disposer de chiffres précis émanant du boulevard de l’Empereur (le bien nommé) – dans l’hypothèse de 90.000 appelés à voter, Elio Di Rupo a obtenu 23.560 OUI. Il n’en a recueilli que 15.725 dans l’hypothèse énoncée par le service public de radio-télévision.