« Namur reprend vie ». Les Wallons tenus dans l’ignorance de la maladie de leur capitale !

        À leur grande surprise, le 4 février 1892, les lecteurs du Figaro ont appris le décès de Bruges. Un certain Georges Rodenbach a même titré Bruges-la-Morte. Les Brugeois en ont voulu, en veulent encore, à cet écrivain tournaisien de leur avoir accolé un tel surnom. Par contre, en janvier 1905, Henry Carton de Wiart intitule un roman historique, La Cité Ardente. L’expression est reprise – consacrée même – par le Prince Albert inaugurant l’Exposition Universelle de Liége, le 27 avril 1905.

        Dans le même ordre d’idées, si régulièrement la radio fournit les conditions de navigation relatives au barrage-écluse des Grands Malades situé sur la Meuse en capitale de la Wallonie,  Internet fait état de la convalescence de Namur  www.namurreprendvie.be.

        Actuellement, un parking de 477 emplacements derrière la gare est en voie de construction. À la mi-octobre, va être inauguré le Centre socio-culturel namurois. Ensuite, de nouveaux parcs – l’un de 7000 m², l’autre de 20.000 m² – vont être développés. 300 nouveaux arbres plantés, des trottoirs plus larges (3 m 20 au lieu de 80 cm), une gare intermodale, trains et bus dans un même édifice. Tels sont, à la grosse louche, quelques-uns des médicaments destinés à donner une santé de fer à la capitale wallonne. 

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