René CHAUMONT, une des plus belles voix de Liège, sa ville.

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       Actuellement – sauf erreur ou omission comme disent les banquiers – Liège compte 62 impasses. La Ville de Liège honore, dans ses impasses, le nom d’un des premiers décorés de la Légion d’honneur ou encore des vertus telles l’Espérance ou la Mutualité.  En fait, il y a davantage d’impasse car ne sont pas reprises sur le plan de Liège (édition 2010) les impasses privées tel l’impasse Graindor qui donne sur la rue Saint-Laurent. Et pourtant, c’est dans cette impasse qu’est né le 14 mai 1933 René Chaumont dont la voix est une basse noble.

       Sur son site www.renechaumont.com le chanteur  explique les caractéristiques de cette voix dont la nature l’a doté. La basse profonde (ou basse noble, ou encore basse Nivette, en référence au chanteur du XIXe siècle Juste Nivette), jadis appelée basse-contre, est la plus grave des voix de basse. Il s’agit d’une voix sombre et puissante, apte à se faire solennelle aussi bien que sépulcrale, et capable de soutenir un ensemble vocal extrêmement chargé. Les vraies basses profondes sont très rares.

       En 1972, René Chaumont remporte le Grand Prix de la Chanson wallonne. Il est engagé à dans les chœurs de l’Opéra de Paris mais son cœur demeure attaché à Liège.  Il interprète notamment Liège, ma ville de Paul Libens et René Fourré. Ami de Jean-Denys Boussart, il enregistre, en 1998, une production du  Royal Caveau Liégeois constituée des plus belles chansons wallonnes, Po l’pus grande glwère dèl pitite patrèye. En 1999, Chaumont chante Saint-Pholien des Prés, chansons qui aujourd’hui sont plus jamais d’actualité puisque à l’occasion du centenaire de l’église actuelle, une exposition (1) retrace neuf siècles d’histoire de ce quartier.

(1) Du 18 mai au 22 juin – Mairie de la commune libre de Saint-Pholien des Prés – 16 rue des Ecoliers, 4020 Liège.