UNE CONFÉRENCE DE PRESSE TRÈS LISSE.
TOUT VA TRÈS BIEN, MADAME … Tout va très bien, tout va très bien / Pourtant il faut, il faut que l’on vous dise / On déplore un tout petit rien / Un incident, une bêtise,
Le 55ème festival royal de théâtre SPA 2014 du mardi 5 au vendredi 15 Août propose en onze jours et en cinq lieux, 41 représentations dont 5 créations de 18 spectacles par 18 compagnies parmi lesquelles 4 françaises, outre 3 prestations de théâtre de rue, 3 concerts de fin de soirée, 2 lectures de pièces inédites, 4 rencontres avec des auteurs et 7 stages d’initiation. Ce festival axé sur la création contemporaine accueille 10 spectacles et coproduit 4 créations d’auteurs belges. Justine Donnay attachée de presse et l’équipe du Festival ont réalisé un nouveau site internet convivial avec synthèses illustrées des spectacles et réservations en ligne possibles dès à présent : http://www.festivaldespa.be
Sans oublier la disponibilité des délégués du Festival à Liège que sont Françoise et André Bisschops (043433191, andre.bisschops@gmail.com), l’essentiel est dit. Auteurs et comédiens ont pu s’exprimer et pas une critique n’a été émise.
L‘ANDERLECHTOISE PIRE QUE L’AUTRICHIENNE !
En petits caractères, en page 13 de la brochure programme on découvre qu’un atelier d’interprétation et masque aura lieu avec (d’abord) Pierre Trapet (…) et (ensuite) Armand Delcampe (co-directeur du Festival, metteur en scène, comédien)… Seule mention d’un absent et, comme disait Alphonse (en alexandrin non contemporain) : un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
En effet, si celui qui bien plus que moi est un ancien combattant non pas de la guerre 40-45 (nous étions enfants) mais du théâtre populaire de Jean Vilar dès la seconde moitié des années 50 (nous étions jeunes et enthousiastes) avait pu participer à la présentation du 55ème Festival Royal, il aurait expliqué pourquoi il convenait de résister au sort injuste fait à l’art dramatique à Spa par une répartition inéquitable des subventions localisables à l’art théâtral. Ce Festival lui-même finit par refléter la suprématie centralisatrice bruxelloise. Il glorifie ce qui est belge et ce qui est contemporain. Les mots Wallonie et Liège sont pratiquement absents (sauf au niveau de quelques modestes subventions, la culture n’étant toujours pas régionalisée).
Entre, par exemple, un Festival de créations dramatiques contemporaines belges et une rencontre des meilleures compagnies françaises se mettant au service des textes de Molière et quelquefois de la musique de Lully, que préféreriez-vous ? A priori, moi aussi…
Puisse le Festival royal de théâtre Spa 2014 ne pas mourir en bonne santé, une Anderlechtoise lui octroyant toujours moins de la moitié de ce qu’elle attribue (en plus des financements importants de la Flandre et de l’Union européenne ainsi que des aides services de Bruxelles-capitale)à cette machine avant-gardiste de propagande flamande fondée par Mevrouw Frie Leysen : le KUNSTEN-FESTIVALDESARTS. Nous sommes en effet convaincus du fait que le Festival royal de théâtre de Spa mérite un contrat programme que Richard Miller avait établi mais qui n’a pas été poursuivi.
LA QUALITÉ DOMINE, MAÎTRE-MOT DU FESTIVAL ROYAL DE SPA
La qualité de la programmation reste, malgré les difficultés budgétaires, très intéressante. Ainsi, en 1994, au Festival de Spa, eut lieu la création de L’enseigneur pièce écrite par Jean-Pierre Dopagne. Vingt ans, vingt traductions et quelque 5 à 6.000 représentations plus tard, le même enseignant et auteur revient créer à Spa L’Ecole est finie ! Comment ne pas se réjouir anticipativement d’autant que le one woman show (pour rester contemporain) de Chloé Struvay est mis en scène par Cécile Van Snick ce qui – les précédents festivals l’ont démontré – est un gage de grande qualité que nous donne cette excellente comédienne. L’an dernier quelque 10.000 spectateurs applaudirent les réalisations du Festival.
Pour obtenir de bonnes places aux neuf représentations à 18h30. des trois spectacles du Salon gris, aux onze représentations à 19 h (trois pour L’École est finie !) des cinq pièces du Radisson, aux dix représentations à 20h30 des cinq pièces du Théâtre Jacques Huisman et à 21 heures aux onze présentations (trois pour la création de Mais il n’y a rien de beau ici ! ) des cinq spectacles du Salon bleu hâtez-vous. Choisissez parmi les onze soirées celles qui vous ensoleilleront au milieu de votre été.
Jean-Marie ROBERTI
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Post scriptum : Pierre André a souligné que deux Festivals ont des noms mondialement connus. SPA est devenu synonyme de confort et de soins personnels. BYBLOS port phénicien fut le berceau de l’écriture alphabétique et devint en Grèce le mot livre ce qui en français conduit vers les bibliothèques… Or, Byblos a non seulement une Banque mais aussi un Festival artistique en juillet. Pourquoi ne pas rapprocher ces deux Festivals aux noms prestigieux ? demande l’animateur de ce blog. JMR
Merci, cher Jean-Marie, de plaider pour une participation liégeoise au Festival de Spa. Voilà des années que nos propositions sont automatiquement refusées sans commentaires. L’an dernier « Les liaisons dangereuses » et cette année « Barbe bleue ». J’attends la joie de te revoir chez nous ou ailleurs. Amitiés,
José
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Je vous approuve pour votre recherche. c’est un vrai œuvre d’écriture. Poursuivez
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