Hier matin, notre confrère libanais l’Orient- Le Jour relate un événement – la mise en place de l’Institut national de la vigne et du vin – qui s’est déroulé au ministère de l’Agriculture. Le ministre Hussein Hajj Hassan est absent. Il est représenté par Gebran Bassil ministre de … l’Eau!
Un paradoxe? Non. La vigne demande de l’eau. De plus, il faut savoir qu’il s’en est coulé de l’eau sous les ponts du Nahr Aouali, du Nahr Damour et autres rivières du Liban depuis le vote de la loi instituant l’Institut national de la vigne et du vin et sa mise en place. Douze ans pour mettre en œuvre la loi qui réglemente les divers aspects de la production et de la commercialisation de vin au Liban.
Entretemps, la réputation du vin libanais n’a cessé de croître et la superficie des vignes d’augmenter. À la mi-mai 2013, Parisiennes et Parisiens ont découvert les mille et une facettes du vin libanais. Actuellement, une quarantaine d’entreprises vigneronnes sont sur le marché. Dans un proche avenir, elles seront une cinquantaine. L’an prochain, le vin libanais se lancera à l’assaut du Brésil pays de la plus importante diaspora libanaise au monde. Cette diaspora est estimée à près de 10 millions d’émigrés ou descendants d’émigrés. Cette présentation à Saô Paulo ne portera ses fruits que si le Liban parvient à négocier avec le Brésil une réduction des droits de douane. Handicap actuel, le gouvernement libanais de Mikati est démissionnaire et se limite à gérer les affaires courantes.