Ce lundi, accrochée à la porte d’un immeuble de la rue des Vennes, une feuille A4 adresse un message à l’attention d’Alexis. Manifestement cet Alexis est attendu. Il est vrai que la réputation des Alexis est de porter secours à autrui. Le message est on ne peut plus clair : on est là. Sonne pour qu’on t’ouvre la porte. On est tout nu à l’intérieur. Bigre, par le temps régnant à l’extérieur, ça promet …
Pareille proposition ne risque pas d’être offerte à la gare des Guillemins. Il y fait froid même dans la grande galerie installée sous les quais bordant les rails. Dans sa mansuétude envers les milliers de voyageurs, la SNCB a mis en place des chaufferettes électriques dont les couleurs rouges rappellent curieusement les édifices (tarifés) près de la gare de 1958 due au groupe EGAU. Pour alimenter les chaufferettes – non prévues par Santiago Calatrava – il a fallu trouver des prises de courant. Les plus proches se trouvant sur les quais, des câbles ont été mis en place en prenant les mesures de sécurité qui s’imposent.
À vrai dire, ça sent le bricolage. La grande galerie a, pour le moins, un air minable. Ce phénomène n’a rien de surprenant. L’architecte Lucien Kroll, internationalement reconnu, prenait plaisir en donnant les clefs aux nouveaux habitants de ses œuvres de leur dire et voilà, le processus de taudification peut commencer. Lucien Kroll prononçait cette phrase avec humour qui figure dans l’ADN des Kroll. Le citoyen d’honneur de la Ville de Liège, Santiago Calatrava partage-t-il ce type d’humour ? Accepte-t-il le processus de taudification de ses œuvres ?
Comme c’est juste, malheureusement !!!
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