Vive la haute couture.

        L’année 2012 est considérée comme une annus horribilis par la monarchie belge. Il y a eu tout d’abord le bouquin Question(s) royales ensuite les reproches essentiellement flamands au discours de Noêl d’Albert II. Pour ces quelques mots : en ces temps perturbés que nous vivons, soyons vigilants, et montrons-nous lucides face aux discours populistes.(…) Ces discours existent aujourd’hui dans de nombreux pays européens et aussi chez nous. La crise des années 30 et les réactions populistes de cette époque ne doivent pas être oubliées. On a vu le mal que cela fit à nos démocraties, la Flandre est en ébullition.

       Par chance, la révélation que la Princesse Mathilde porte une robe Zara à 49.95 € n’a suscité aucune réaction négative des partisans du commerce équitable. Que du contraire. Dans la presse populaire – style Sud Presse -, on  parle de la royauté low-cost. Notre confrère Ambroise Carton évoque la robe Gap de Michèle Obama à 22€ et celle de l’épouse du Prince William, Kate Middleton à 45€. Il pose la question : les puissants de ce monde auraient-ils entendu  parler de la crise ?

       Mathilde, Michèle, Kate  sont princesses, first lady  – tant mieux pour elles. De grâce, qu’elles le demeurent en valorisant de grands couturiers plutôt que de se transformer en figures emblématiques de grandes chaînes multinationales.

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