La Flandre risque de devenir la Wallonie du vingt et unième siècle (W. De Geest)

       Dans le Standaart/Oost-Vlaanderen de ce vendredi 26 octobre, le président du Conseil flamand pour l’Industrie, Walter De Geest, CEO de BASF-Anvers  fait des déclarations à retenir telle La Flandre risque de devenir la Wallonie du vingt et unième siècle si tout n’est pas mis en oeuvre pour accélérer le renouveau industriel.

       La fermeture de Ford-Genk fait souffler une vague de pessimisme mais Walter De Geest demeure optimiste La Flandre ne doit pas attendre un plan social, mais au contraire prendre des initiatives très concrètes pour inciter les travailleurs à postuler pour un nouvel emploi. Il incrimine Ford de n’avoir point vu venir la surcapacité dont Ford-Genk est la victime : la surcapacité ne survient pas du jour au lendemain. Dès le moment où un chef d’entreprise perçoit ce type de signal, il doit immédiatement prendre des mesures et ne pas avoir peur de discuter à temps du problème avec les travailleurs.

      Walter De Geest envisage l’avenir des entreprises flamandes : Cela ne dépend pas uniquement des coûts salariaux. Maîtriser les coûts énergétiques est très important aussi. Et il faut aussi une réforme radicale du marché du travail dans notre pays.

       Walter De Geest lance un avertissement au gouvernement fédéral dirigé par le Wallon Élio Di Rupo : J’espère que le gouvernement Di Rupo voit que ce sont les entreprises flamandes qui font tenir l’économie belge debout. S’il veut donner une chance au redressement économique dans notre pays, il faut absolument qu’il change son fusil d’épaule. Les entreprises ne sont pas en mesure de supporter des charges supplémentaires, et ce qui doit certainement cesser, c’est l’habitude de ternir la réputation de l’entrepreneur.