Léopold II, les Ordres nationaux et les forts de Liège de Brialmont.

       En sa qualité de Roi-Souverain de l’État indépendant du Congo, le roi Léopold II a institué quatre Ordres destinés à mettre en valeur des mérites notoires. En 1888, création de l’Ordre de l’Étoile Africaine, en 1891 l’Ordre du Lion dont la devise est Travail et Progrès, en 1897 l’Ordre de la Couronne et 1900, l’Ordre de Léopold II . En 1908, lorsque l’État indépendant du Congo est cédé au royaume de Belgique, ces quatre Ordres ont été incorporés dans les Ordres nationaux belges.

        Il existe une hiérarchie entre ces divers ordres : l’Ordre de Léopold prime sur l’Ordre de la Couronne qui lui-même prime l’Ordre de Léopold II. Le service du Protocole du Service fédéral des Affaires étrangères veille au bon ordre de tous les Ordres nationaux. Il est à noter que depuis la proclamation de l’indépendance du Congo, le 30 juin 1960, sous la présidence de Joseph Kasavubu,  les Ordres de l’Étoile Africaine et du Lion ne sont plus décernés.

       Depuis 1935, il y a une association qui rassemble quel que soit leur rang, les titulaires des Ordres nationaux créés par Sa Majesté le Roi Léopold II. Cette association royale poursuit sept buts dont nous ne citerons que les trois premiers. 1) honorer la mémoire de Sa Majesté le Roi Léopold II . 2) participer à la défense de la Dynastie. 3) encourager l’esprit de civisme et de patriotisme de nos concitoyens.

       Samedi, sous la présidence  de Guido Denis, Lt. Colonel de Gendarmerie B.E.M. e.r, cette association  a tenu son assemblée générale à Liège. Quatre nouveaux administrateurs ont été élus.

       Le conférencier invité a naturellement traité un thème en rapport avec Léopold II. Le professeur Balace a expliqué le rôle du Roi dans l’édification des 12 forts de Liège fin du 19^ème siècle. La puissance de l’artillerie belge a évité qu’en 1870, notre pays ne se trouve impliqué dans le conflit entre le Reich et le second Empire. Le professeur Balace a expliqué dans quel contexte politique, le roi Léopold a du navigué. Ce n’est pas simple aujourd’hui mais, à l’époque, c’était aussi compliqué. Et son collègue de l’Université de Liège, Fernand Desonay a eu raison de publier, en 1936, Léopold II, ce géant. Un livre qui a été, longtemps, la récompense des bons élèves de l’enseignement secondaire tant dans l’enseignement officiel que libre