Quand on aime on ne compte pas a du se dire le conseiller à la direction des antennes TV, Jean-Frédéric Laignoux. Il a, en effet, programmé tous les soirs, en dernière plage de la trois RTBF.be, la diffusion d’un noms de dieux, du 2 juin au 2 septembre. Soit 93 émissions sur un trimestre (1). 93 émissions et ce n’est qu’une partie des personnalités reçues en vingt ans par Edmond Blattchen.
Quatre vingt personnalités du calibre de Daniel Cohn-Bendit, de Godfried Danneels, de Mark Eyskens, de Luc Ferry, de Philippe Grollet, de Hervé Hasquin et ceterae, et ceteri sont restées au bord du chemin du vingtième anniversaire de noms de dieux. Non point que leurs réflexions, leurs sagesses, leurs idées soient moindres que celles proposées par Bernard-Henri Levy – le tout premier invité de noms de dieux le 14 janvier 1992 – qui ouvre les cérémonies du vingtième anniversaire ou celles de Maggy Barankitsé, la folle du Burundi qui les clôture.
Incontestablement, de l’ensemble de la presse liégeoise, Edmond Blattchen est le journaliste professionnel qui a passé le plus de temps avec des Prix Nobel (Dalaï Lama, Ilya Prigogine, Élie Wiesel, Christian de Duve), des membres de l’Institut de France, des philosophes et autres.
Cependant, Edmond Blattchen (1982 Prix Jeunes Talents Province de Liège –1999 Prix Scriptores Christiani -.2002 Prix Ex-Libris – 2009 Prix Richelieu de l’année) partage le succès de noms de dieux avec toute l’équipe l’entourant. Il y a la script Valérie Dethienne, qui a sans doute assumé les ¾ de la production. Il y a les assistant(e)s : Anne Wagelmans, Jean-Marie Libon, Catherine Firket.
Il y a aussi le réalisateur Jacques Dochamps sans lequel Edmond Blattchen ne serait pas pareil. Jacques Dochamps est LE réalisateur attitré depuis 1992. Sans lui, rien n’eût été possible. Il est le seul de mes collègues réalisateurs à y avoir cru. Pour bon nombre de nos réalisateurs, noms de dieux se présentait comme une émission de radio, absolument pas comme une émission de télévision. Jacques n’a jamais pensé cela. Comme on ne consentait pas à nous accorder un centime pour le décor, il a décidé d’utiliser les projecteurs pour concevoir un décor de lumière. Symboliquement, c’est une idée géniale : les faisceaux convergent, divergent, ils illustrent les voies multiples que peut emprunter toute démarche spirituelle. Mais Jacques n’est pas seulement l’homme de la forme, de la mise en images. Il intervient aussi au niveau du fond : nous concevons la programmation ensemble. Son goût pour les religions d’Orient (bouddhisme, hindouisme, soufisme), pour les thèmes écologistes et altermondialistes est très présent dans bon nombre de nos entretiens (Arnaud Desjardins, Jean-Yves Leloup, le Dalaï Lama, Faouzi Skali, Roland Rech, Pierre Rabhi, Jean-Marie Pelt, Susan George etc …). Mais Jacques ne travaille pas à temps plein pour nous. Il collabore à noms de dieux pour 1/3 de son emploi du temps. Pour le moment il est en tournage en Equateur où il réalise le plus important documentaire de sa carrière sur les Indiens confrontés aux multinationales. À voir début 2013. Parfois à l’étranger pour d’autres productions, il a quelques fois cédé sa place aux commandes. C’est ainsi que quelques numéros ont été réalisés depuis 20 ans par notre ami Paul Paquay (aujourd’hui disparu), par Jean-Pierre Grombeer et par Daniel Remi, qui ont tous mis un point d’honneur à respecter son écriture. Pour l’instant, c’est une réalisatrice, la jeune Sophie Gillet, qui remplace Jacques. Elle a réalisé l’émission qui sera diffusée le 3 juin.
Non content d’être présent sur la trois RTBFbe du 2 juin au 2 septembre, un noms de dieux est diffusé sur deux RTBFbe, le dimanche 3 juin 2012. Edmond Blattchen reçoit Jean-Claude Carrière. Son ouvrage le plus récent, Désordre, un abécédaire autobiographique très original, a été publié récemment chez l’éditeur bruxellois André Versaille. Elevé entre un père libre-penseur et une mère catholique, Jean-Claude Carrière se définit comme un athée tranquille, mais passionné par les religions (surtout orientales) qui, selon lui, nous apprennent plus sur les êtres humains que sur les dieux.
(1) Chaque vendredi, dès le 1er juin, Liège 28 présente les noms de dieux diffusés la semaine suivante sur la trois RTBFbe.
Merci de nous faire partager une des plus belles et des plus intéressantes émissions produites par la RTBF
Sans TV, je vais donc pouvoir continuer à aller à la rencontre de personnalités de haute qualité!
J’aimeJ’aime
Merci de nous faire partager une des plus belles et des plus intéressantes émissions produites par la RTBF
Sans TV, je vais donc pouvoir continuer à aller à la rencontre de personnalités de haute qualité!
J’aimeJ’aime