Le 11 Novembre demeurera à jamais le jour où dans toutes les villes et tous les villages de France, devant les monuments aux morts où sont gravés les noms de ceux d’entre vous qui ne sont jamais revenus, nous irons nous recueillir et vous rendre l’hommage qui vous est dû. Mais dans cette journée à laquelle la pire des guerres a donné une signification si profonde, c’est à tous les « morts pour la France », vos frères dans le sacrifice, que la Nation rendra désormais aussi hommage. (…) Il s’agit d’honorer ceux qui sont tombés en faisant leur devoir pour leur pays. Il s’agit d’honorer aussi ceux que l’on n’a jamais honorés, ceux que l’on a oubliés, ceux auxquels l’on se contente de dire une fois merci au moment des funérailles mais dont on délaisse ensuite la mémoire parce que l’on préfère oublier les guerres dans lesquelles ils sont tombés. C’est en ces termes que le Président Sarkozy a annoncé que la France honorera désormais ceux sont morts pour elle.
Mais, aucun mort pour la France antérieurement à la guerre 14-18 n’est compris dans le message présidentiel. Ceux-ci sont oubliés, sans hommage national. Pourtant, nombreux sont ceux qui sont morts pour la France depuis que la France est France. Par exemple les morts pour la France durant la guerre de 1870, durant l’épopée napoléonienne, à Azincourt et encore dans les plaines de Courtrai en 1302.
Aucun de ces morts pour la France ne verra son nom gravé sur les monuments aux morts des 36 682 communes de France. En effet, la déclaration présidentielle précise : le Gouvernement apportera aussi son soutien à la proposition de loi visant à rendre obligatoire l’inscription sur les monuments aux morts des noms des « Morts pour la France ». Je pense en particulier à tous les morts en opérations extérieures.
C’est en ces termes que Président Sarkozy a annoncé que la France honorera désormais ceux sont morts pour elle.
Aucun de ces morts pour la France ne verront leurs noms gravés sur les monuments aux morts des 36 682 communes de France.
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Quelle comédie.
Comme dit le dicton gaumais :
« Quand un sot veut battre un chat, il trouve toujours un bâton. »
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