Le discours du 1er mai de Michel Daerden.

 

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       Sa majorité communale ansoise ayant été défenestré par ses amis politiques, Michel Daerden s’est imposé une cure de silence. Depuis le 25 mars, pas une seule prise de parole de ce politique à la longévité ministérielle remarquable. Devenu ministre de la Politique scientifique et des Infrastructures en 1994 dans le 85ème ministère de Royaume dirigé par Jean-Luc Dehaene, il a été sans la moindre interruption soit ministre régional, communautaire ou fédéral. J’y ai vécu et je vis encore des moments exceptionnels.    

       Dès le préambule de son discours,  Michel Daerden précise ; j’ai tenu personnellement à réaliser un effort particulier de mobilisation pour qu’un maximum de camarades soient présents ici à Liège. Merci encore à eux d’avoir répondu à mon appel. C’est habile, il annexe, en quelque sorte, dans une daerdenmania tout le public présent ce matin, au Parc d’Avroy,

       L’essentiel de son discours se fond dans la masse des discours du 1er mai. Une phrase valant quinze secondes à la TV ; le P.S. dit avec force : rigueur, oui, austérité sur le dos des travailleurs et assurés sociaux : non, trois fois non.

      Arrivé à la conclusion, Michel Daerden déclare ;  je tiens encore à vous livrer un message très personnel. Après un rappel discret de sa longévité ministérielle sans la moindre interruption, l’ancien bourgmestre d’Ans ajoute ; chacun présent ce matin doit être conscient que ma force politique, je l’ai apportée notamment à la région Wallonne et plus particulièrement au Pays de Liège par diverses réalisations (en matière ferroviaire, fluviale, routière, sportive, patrimoniale mais aussi dans le secteur du logement social). Cela est encore aujourd’hui une de mes plus grandes passions de vie et chacun comprendra combien j’ai été attristé des évènements de ces dernières semaines.

A ce sujet, beaucoup de choses et même les plus idiotes ont été dites et écrites à mon égard et j’entends ici, publiquement, fermement et très symboliquement en ce jour de 1er mai, faire taire ces rumeurs selon lesquelles je nourrirais le vil projet de soutenir ou de figurer sur une autre liste voire d’en créer une à mon nom pour les prochaines élections. Quelles que soient les vicissitudes et embûches que j’ai dûs et aurai peut-être encore à rencontrer, telle attitude ne fera jamais partie de ma vie.

Je suis né, j’ai vécu et vis encore en socialiste et quoi qu’il arrive demain, je mourrai socialiste. Mais en attendant…. continuons ensemble le combat du monde du travail et, surtout, bon premier mai à vous toutes et tous.