Le 25 janvier, en exclusivité de la presse liégeoise et internationale, Liège 28 a annoncé, sous le titre À la Saint-Valentin, on ne boude pas son plaisir ! la tenue du Boudoir des Plaisirs dans les salons de la Société Littéraire, (…) Cercle de délassement, de distraction, de lecture et de conversation, la Société Littéraire, où se réunissaient nobles, chanoines, clercs, avocats, patriciens et hommes d’affaires, s’est toujours distinguée par son esprit de sociabilité. Le soin que ses membres ont, dans leurs rapports mutuels, de bannir de leurs propos tout ce qui aurait pu nuire à leurs relations, toujours empreintes de cette urbanité de “bon ton” qui a toujours fait l’agrément des bonnes relations qui continuent à les unir. L’article de Liège 28 a souligné le contraste entre une ville où l’érotisme était un sujet tabou, Saintes ville de province et Liège, terre de liberté, voire de libertinage.
Sur son site, la Société Littéraire indique qu’elle vous acceuillera (sic) pour vos manifestations privées ou publiques : réceptions et cocktail (…), colloques, conférences, séminaires, expositions, etc… Endroit idéal pour y tenir un Boudoir des Plaisirs se dit la société So Trendy, spécialisée en Events & communication. Cependant, en voyant l’affiche de la manifestation des 11-13 février, la Société Littéraire est revenue sur ses positions. Elle pouvait porter (…) préjudice à la réputation de ses membres.
Forcé de quitter des salons du 18ème siècle, le Boudoir des Plaisirs a trouvé les ressources d’un château du 19ème siècle, le Château de Saint-Nicolas. Édifié en 1835, par le couple Massange-de Louvrex qui investit dans le développement des charbonnages liégeois, ce château a été partiellement détruit par des V1 en décembre 1944 et janvier 1945. Restauré à la moitié des années cinquante, il a été la demeure du Procureur Général de Liège, le Baron Jean Constant, professeur à l’Université de Liège. Depuis 2007, le Château de Saint-Nicolas et son parc sont transformés en hôtel et lieu de réception.