Quand le logo du P.S. surpasse les autres …

     On peut être à la fois sportif et socialiste !  a répliqué le ministre humaniste André Antoine au député MR, Philippe Dodrimont qui l’a interrogé sur la pertinence de l’existence de différentes fédérations sportives pour des disciplines identiques. Prenant pour exemple la Fédération travailliste – onze disciplines sportives allant de l’athlétisme à la pétanque – dont le site sport-travailliste.be, aux yeux du député-bourgmestre d’Aywaille, affiche : le premier lien utile apparaissant sur l’écran est celui du parti socialiste. Légère entorse à la stricte vérité ; ce lien est précédé de logos renvoyant à l’ADEPS, au portail de la Communauté française, à la Confédération sportive internationale du travail, à l’Association interfédérale du Sport francophone, au Comité Olympique et Interfédéral belge. Le logo établissant le lien avec le parti socialiste apparaît in fine mais est, incontestablement, le plus visible. Le Ministre d’Etat Di Rupo est un super-expert pour ne pas dire le maître-chef de la com’ !

     À la fin du 19ème siècle, sont apparues des sociétés de gymnastique telles à Seraing Le Progrès, à Gand Vooruit ou à Verviers Le Gaulois. Tout au début du siècle dernier – en 1904 – se crée la Fédération Socialiste de Gymnastique. Au fil du temps, celle-ci s’agrandit, change de nom, de statut en sorte que le 11 octobre 2008, à Namur, l’association devient l’Association Francophone du Sport Travailliste Belge, adopte des nouveaux statuts pour répondre au décret du 8 décembre 2006 visant l’organisation et le subventionnement du sport en Communauté française (…) Le 1er janvier 2009, Monsieur Michel DAERDEN, Ministre des Sports de la Communauté Française, octroie à l’Association sa reconnaissance pour 8 ans. Actuellement, celle-ci reçoit de la Communauté française au titre de subvention annuelle 89.639 € 40 soit, pour ceux qui calculent toujours en francs belges, trois millions six cent seize mille quarante quatre frs. Selon le ministre Antoine, ce montant est destiné à couvrir un emploi à temps plein et les frais de fonctionnement.