Le samedi 24 janvier 2009, Pierre-Karl Péladeau, patron du Journal de Montréal et du groupe Québécor met en lock-out 253 journalistes et membres du personnel du JdM. Aussitôt, les lock-outés, lancent sur le web Rue Frontenac.com www.ruefrontenac.com .
Depuis, le conflit est devenu le conflit social le plus long de la presse (cfr Liège 28 du 27/01/2009 et du 24/01/2010).Aujourd’hui, les 253 lock-outés sortent une version papier hebdomadaire de Rue Frontenac.com. C’est un événement.
«Avec ce nouvel hebdo, on veut rejoindre les gens là où ils sont», explique le coordonnateur général de Rue Frontenac, Richard Bousquet.
Publié en format tabloïd à 75 000 exemplaires, Rue Frontenac papier sera le prolongement de RueFrontenac.com, où on retrouvera des suppléments aux textes imprimés. Le site Web conservera aussi sa mission d’information quotidienne.
Comme chaque semaine, la première édition comprend des enquêtes exclusives, des entrevues de fond, des chroniques, des analyses et des portraits. La célèbre équipe des sports y occupe aussi une place de choix.
«L’idée est de présenter chaque semaine un contenu complètement inédit. Rue Frontenac deviendra ainsi un incontournable dans l’actualité québécoise», prévient M. Bousquet.