Bart De Wever a le goût de la présidence

Il se raconte – nos sources sont sérieuses – qu’à la session de janvier 2010, un étudiant en sciences politiques de l’Université de Liège, a été incapable de citer le nom du Premier ministre de l’époque. Depuis, il est vivement recommandé aux étudiants de ce département de lire tous les jours, un quotidien au moins dans sa version électronique.

 

Le même étudiant serait resté a quia à la question de savoir le nom du président de la Nieuw-Vlaamse Alliantie. Des quatre millions quatre de francophones de ce Royaume, la plupart auraient partagé son ignorance. Depuis le tsunami provoqué par la N-VA le 13 juin, chacun le sait ; Bart De Wever ou en traduction Google Bart le tisseur.

 

Grâce à la Cour des Comptes, chacun connaît un peu mieux les mandats exercés par ce dernier en 2009. Autant Bart De Wever est boulimique dans ses revendications, autant il il n’est pas un féroce cumulard. Il troque, en juin 2009, son mandat rémunéré de député fédéral pour celui de député régional. Autre mandat rémunéré, celui d’administrateur du Port d’Anvers. Ses cinq autres mandats dont celui de conseiller communal d’Anvers, ne sont pas rémunérés. En revanche, il adore assumer la Présidence là où il se trouve. Outre la N-VA, il préside les associations sans but lucratif VPRTI et Vereniging voor Vlaamse mandatarissen.

Par rapport à 2008, il a abandonné la présidence de l’asbl Vormingscentrum Lodewijk Dosfel. Il est vrai que Bart De Wever n’ambitionne fondamentalement qu’une seule Présidence, celle de la Flemish Républic ! Une authentique révolution copernicienne