La Belgique en tête … des impôts sur les salaires.

        Début de ce mois-ci, l’Organisation de Coopération de Développement Economique (OCDE) vient de publier Les impôts sur les salaires. Cet ouvrage porte sur les 31 pays membres de l’Organisation qui milite pour une économie mondiale plus forte, plus saine, plus juste.

          Les impôts sur les salaires sont le résultat de la différence entre le coût total de main-d’œuvre pour l’employeur et la rémunération nette après impôt du salarié en tenant compte de toutes les prestations en espèces versées par les programmes publics d’aide sociale, pour obtenir le « coin fiscal ». La charge fiscale à tout niveau de salaires s’obtient en divisant ce « coin fiscal » par le total des coûts salariaux.

        Alors que la moyenne pour les pays membre de l’OCDE est de  36.4 %, le rapport constate :  en 2009, la Belgique, la Hongrie et l’Allemagne enregistraient une fois encore les coins fiscaux les plus élevés pour un travailleur célibataire sans enfant disposant du salaire moyen. En Belgique, les impôts représentaient 55.2 % des coûts salariaux supportés par les employeurs pour cette catégorie de salariés, contre 53.4 % en Hongrie et 50.9 % en Allemagne.

        Les impôts sur les salaires englobant les charges patronales et salariales de sécurité sociale, sont un facteur déterminant dans les décisions d’embauche des employeurs et dans l’attitude des individus face au travail. Dans ce sens, ils ont une incidence indirecte sur l’évolution du chômage.