Elio Di Rupo a affirmé, hier soir dans le journal de RTL que, en cas de vote de la proposition de loi sur BHV par la Chambre, ce serait une première, députés Flamands contre Wallons. Propos qui ont quelque peu surpris, le secrétaire général de l’Action fouronnaise, Jean-Louis Xhonneux qui s’est souvenu du vote, en 1962, quasi unanime des Flamands contre les Wallons.
En effet, le vote du 31 octobre 1962 sur le projet de fixation de la frontière linguistique a vu l’ensemble des 57 PSC flamands et des 32 PSB flamands se prononcer pour le rattachement des Fourons au Limbourg. 3 libéraux flamands s’opposent au projet.
Il faut se rappeler qu’à l’époque – il y prés de 50 ans – : primo, les partis sont encore unitaires, secundo, la Chambre comprend 212 membres dont une légère majorité flamande (107 contre 105), tertio, le gouvernement est une coalition PSC-PSB.
Comme le vote porte sur un projet de loi, la solidarité gouvernementale joue, dès lors les ministres wallons et bruxellois le votent sans nécessairement le porter en leur cœur. Le lendemain du vote, le Liégeois Jean-Joseph Merlot démissionne. Il espère ainsi créer un électrochoc auprès des autres ministres socialistes wallons. Espoir déçu car aussitôt, le Hennuyer Georges Bohy devient ministre des travaux publics au sein du gouvernement Lefèvre-Spaak.
Il convient de dire qu’à l’époque, un certain nombre de Wallons et Bruxellois francophones ont cru – de bonne foi on l’espère – que l’adoption du projet présenté par le ministre, Arthur Gilson réglerait définitivement le problème linguistique dans notre pays. 20 parlementaires wallons sur 76 se sont montrés naïfs, Sur 29 parlementaires bruxellois 17 dont 12 socialistes ont partagé la même naïveté. Illusion… .
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ignorerait-il l’histoire ?
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comme quoi ,la culture n’est pas donnée à chacun.
Bravo pour ce rappel.
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