Le 8 juillet 1985, en nous appelant « mon cher confrère », Georges Simenon nous a écrit : « beaucoup d’écrivains ont débuté par des contes et des nouvelles. Je vous signale cependant, ayant passé par cette école, que la nouvelle est un des genres littéraires les plus difficiles sinon le plus difficile ».
En juillet 85, il n’y a encore point de Richelieu Georges Simenon et moins encore, il n’est question d’un concours de nouvelles. La situation est toute différente en mars 2010. Le Richelieu Georges Simenon en est à la septième édition de son concours de nouvelles. À Liège où quantité de générations ont répété Chez Colson, tout est bon , cette phrase s’est encore avérée lors de la proclamation des résultats au Palais provincial, le jour du quarantième anniversaire de la Francophonie. La lauréate est Maryse Colson de Fexhe-le-Haut-Clocher.
Présentée par son collègue Philippe Jacquemin, la Personnalité Richelieu de l’année Edmond Blattchen dans ses remerciements d’une haute spiritualité a choisi, à l’instar de ses invités de Noms de dieux, l’objet auquel il attache le plus de sens ; le brassard de Résistant de son papa Edmond. La Personnalité Richelieu de l’année a aussi évoqué la mémoire de sa maman dont le cabas a été fouillé par les soldats allemands sans y découvrir la presse clandestine dissimulée en double fond.