Dans vingt-quatre Régions sur les vingt-six que compte la France métropolitaine et d’Outre-Mer, les listes victorieuses ont été emmenées par des hommes. Seules Régions à faire exception : la Franche-Comté et le Poitou-Charentes où les listes victorieuses ont eu à leur tête Marie-Guite Dufay et Ségolène Royal.
Cependant, la parité hommes-femmes est quasi-atteinte au niveau des membres des Conseils régionaux français à l’issue des élections de ce dimanche. Près de 48 % des élus sont des élues (47.98 %), une légère progression par rapport à 2004. Selon le Ministère de l’Intérieur, sur les 1880 élus, 902 sont des femmes. Le Limousin et Midi-Pyrénées présentent les meilleurs pourcentages de femmes avec 51.16 % et 50.55%. Les Régions les plus misogynes ; Bourgogne (42.11%) et Champagnes-Ardennes (42.86%). La parité apparaît bien ancrée avec le scrutin de liste assorti de l’obligation, pour chaque liste, d’être constituée alternativement d’un candidat de chaque sexe.
De plus, en application, pour la première fois, de la loi du 31 janvier 2007, la parité doit être effective au niveau des exécutifs régionaux mis en place cette semaine. Désormais, en France, du moins en ce qui concerne les Régions, le pouvoir est partagé équitablement entre femmes et hommes.
Liège28 