« Fé èt disfé c’èst todi ovrer ». Le service des plantations de la ville de Liège a entamé, ce jeudi, la « déforestation » de l’avenue de la Cokerie appelée, ci-devant la fusion de communes, avenue des Acacias. Acacias est un bien grand mot car il s’agit, en réalité, de faux acacias, de robiniers, nom attribué à ces petits arbres en hommage au botaniste Jean Robin, à la fin du XVIIIème siècle.
Le service des plantations – le mal nommé en ce cas – va poursuivre son opération « déforestation » ce lundi. En effet, jeudi, des automobilistes non prévenus ont garé, comme d’habitude, leur voiture à l’ombre menue des robiniers.
Les habitants non pas été davantage avertis de cette « déforestation » qui les a surpris d’autant que la santé de ces robiniers leur a toujours paru saine. Le service de communication de la Ville – un service qui ne manque pas de personnel de talent – n’a pas cru opportun d’informer les riverains du pourquoi de la « déforestation ». Les riverains ignorent ce qui va advenir à cette allée centrale naguère arborée. Va-t-on la macadamiser, en faire une pelouse, un parterre de fleurs, un jardin collectif, une plaine de jeux pour enfants, un boulodrome – lyonnais ou provençal ? -, un home pour pensionnés ou tout simplement replanter d’autres arbres mieux adaptés au milieu urbain ?
La raison d’être d’un service de communication communal est notamment d’informer les citoyens de ce qui se passe près de chez eux. N’est-il pas la courroie de transmission entre les décisions – judicieuses ou non – des autorités communales et le citoyen ?
Je suis choquée que cela se passe ainsi à Liège. Ces arbres sont plus beaux et plus utiles pour la planète que les reines bagnoles. Bravo pour la photo souvenir.
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Je ne vois pas très bien où cette rue se trouve.. Merci de m’éclairer.
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Eclairage souhaité, éclairage obtenu.
L’avenue de la Cokerie relie la place Georges Ista à l’avenue Albert.
Merci d’être un lecteur de « Liège 28 »
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