Aux Editions du Perron, fruit de leurs amours folles pour Liège, Lily Portugaels et Charles Mahaux publient un cinquième ouvrage auquel ils ont donné les prénoms de Principauté, Nation, Ville. L’enfant se porte bien, il pèse 1kg 512 grammes et comprend 224 pages.
224 pages de bonheur – le style, l’érudition de Lily-l’écrivaine – et de beauté – les photos de Charles. Un exemple : aux pages 24 et 25, il est parvenu à conférer à la minuscule fontaine de la Place Saint-Lambert une allure majestueuse. Des photos, il y en a plus de 240.
La partie « Liège une nation », nation que Lily-l’écrivaine fait remonter au 18 juin 1316 est symbolisée par un groupe juvénile de filles et garçons appartenant selon toute vraisemblance au Mouvement des Jeunes Socialistes. En revanche, la partie « Liège une ville » allant « de révolution en révolution » est illustrée par de paisibles Liégeoises et Liégeois attablés aux terrasses proches de la Vierge de Del Cour.
224 pages de bonheur et de beauté ont leur place sous l’arbre de Noël et en étrennes de Nouvel-An. A choisir entre une bouteille de champagne de marque et « Liège une principauté, une nation, une ville », sans hésiter il convient d’opter pour ce dernier. C’est sensiblement le même prix – 44 € – mais le livre est tellement plus pétillant !
Des esprits chagrins sont susceptibles de faire grief à Lily-l’écrivaine d’avoir omis dans les 140 références de son « Essai de bibliographie », «La Cité Ardente » d’Henry Carton de Wiart. Ce doit être une erreur due à l’inattention tout comme l’oubli, dans cet « Essai », de « Liège en un clin d’œil » de Lily Portugaels et Charles Mahaux !
« Liège une principauté, une nation, une ville »
Voilà qui ne peut que renforcer l’idée, lorsque la Belgique se sublimera, de recréer cette Principauté de Liège.
On peut je crois affirmer que les Liégeois sont les seuls wallons qui ont un sentiment national fort, celui de l’appartenance à cette Principauté, à son histoire et à son avenir.
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