La presse internationale est venue en force au rendez-vous que le Grand Curtius lui a fixé à l’occasion de l’ouverture de sa première exposition temporaire intitulée « de demain à Delvaux ».
Composée de quelques quatre-vingt oeuvres du peintre antheitois dont près de la moitié provient de collections privées, cette exposition précède l’inauguration de la gare des Guillemins imaginée par Calatrava. Gare qui a pris des mois de retard. Mieux vaut la gare que les trains, passions de Paul Delvaux ; je peins les trains de mon enfance et dès lors, mon enfance elle-même.
La presse nationale et régionale a été aussi de la partie – y compris des journalistes e.r.a. (en retraite active). La première question fuse d’une consoeur e.r.a., Lily Portugaels. Aujourd’hui comme autrefois, quand Lily est là, la question posera !
Alors que le Grand Curtius va connaître, à l’instar des autres musées liégeois, le 5 avril son premier premier dimanche gratuit, la ministre Fadila Laanan annonce qu’au premier train de treize musées gratuits conventionnés s’ajoute un convoi de quarante et un autres. En outre, tous les mouvements de jeunes ont désormais l’accès gratuit au cinquante quatre musées, en tout temps.
Un même élan de générosité anime l’échevin Jean-Pierre Hupkens. Le Grand Curtius présentant tant de richesses, chaque billet payant – 5€ et moins pour les collections permanentes, 8 € et moins en ajoutant l’exposition temporaire – donne droit à une seconde visite dans la quinzaine. Voir et revoir, c’est savoir!
Si l’agenda ne permet pas de revoir dans la quinzaine, le billet peut servir à faire savoir à un autre combien le Grand Curtius mérite d’être vu et revu !