Dans tout Etat de droit, une des missions dévolues aux parlementaires est d’exercer le contrôle du gouvernement par le biais notamment des interpellations, des questions orales ou écrites. En juin 2008, la Liégeoise Christine Defraigne (MR) a posé quatre-vingt cinq questions – ceci s’apparente à un record – à la ministre communautaire Fadila Laanan (PS).
Face à cette salve de questions écrites, la ministre de la Culture semble avoir quelque peu perdu le sens des traditions parlementaires en recourant à l’attaque « ad hominem ».
Une des quatre-vingt cinq réponses ministérielles commence en ces termes : » Comme vous n’étiez pas attentive ou pas présente lors des séances parlementaires où nous abordé ce dossier, et que vous n’avez pas l’habitude de rechercher les comptes-rendus des débats, j’ai le plaisir de vous informer des éléments qui suivent. »
Ben, la Ministre a raison.
C’est l’atachée parlementaire qui s’occupe des question culture qu’il faut féléiciter !
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